10 avr. 2015

Une vie a velo

A raison de 15 à 20 km par heure, le cycliste s’imbibe de la réalité des gens, des paysages. Rien à voir avec l’autoroute, on flâne, on sent, on découvre, on écoute les habitants, seul, on parle plus facilement, et le touriste itinérant à vélo interroge, il permet à chacun de parler plus librement,… assez libre en fait. Le vieux cycliste, surtout avec sa remorque et son drapeau intrigue, on va vers lui, qu’il soit l’honni parisien ou le savoyard, le contact devient naturel, les langues se délient,… à condition d’être ouvert, évidemment.
Voyager en vélo n’est pas habituel, c’est une philosophie de la vie, où consommer et jouir de vacances exotiques sur la plage dans un hôtel top n’est pas important, où il vaut mieux un petit confort, des paysages, de l’aventure ou du risque, après tout le dérèglement climatique, la fin du pétrole bon marché et la sobriété quasi nécessaire nous obligeront à voir les vacances autrement. Alors anticipons…. Le camping, c’est pareil, rien ne vaut le contact avec la nature, … en bivouac, pourquoi pas.