27 nov. 2014

Apéro à Mendoza




Parce qu'on ne peut vivre sans argent, j'ai été obligé de me rendre à la capitale de la région de Mendoza pour en retirer....

Mais bien sûr rien n'est simple ici, quand en France vous pouvez payer tout en CB ou retirer de l'argent au distributeur du quartier,

 A 8H du matin j'ai été prendre le bus à Uspallata qui avait 1h de retard, puis 2h30 de trajet en bus, encore 30min à pied, retirer de l'argent a HSBC, et vu que le prochain bus était a 18h, j'ai fait mon touriste dans les rues dessertes de la ville (13h-17h tout le monde fait la sieste et les magasins sont fermés).

Une dégustation locale était obligatoire.

Bref je suis rentré a 21h.

Mon premier time laps


25 nov. 2014

Bienvenue au Paradis


Des Français en Argentine

En attendant Tom, je me suis installé au camping a Uspallta, j'y ai rencontré Chantal et Jean-Jacques un couple de retraités français en voyage depuis quelques années. Ils vivent en camion aménagé avec tout le confort !

Partis le 1° avril 2012, ils ont quitté leur maison pour la découverte des Amériques.  D'abord l'est du Canada (provinces maritimes et Québec) puis aller de Montréal à l'ouest et en Alaska. Ensuite, parcourir les grands Parcs de l'ouest des Etats-unis puis le Mexique, l'Amérique centrale et enfin l'Amérique du Sud jusqu'en Terre de Feu. Un projet sur plusieurs années avec, de temps en temps, un petit retour en France....

http://voyagez-avec-nous.fr/articles.php?lng=fr&pg=7

24 nov. 2014

Objectif : frontière du Chili

En attendant Thom, qu'il me rejoigne  à Uspallata en Argentine, je me suis donné un objectif : aller à la frontière entre le Chili et l'Argentine, 80 km aller, 80 km retour....  Uspallata est à une altitude de 2000 m, la frontière est à 3500 m....
Mon vélo chargé, je pensais bivouaquer en haut et redescendre le lendemain matin.
Grosse journée en perspective

Parti tard pour cause de grande discussion avec mon voisin de tente, je me suis lancé à l'attaque de la montagne, mais très vite, je m’aperçois que ça ne va pas être de tout repos, la route se dévoile comme des montagnes russes ! Mais, avec un petit vent dans le dos, ça passe très bien.
Au 20ème kilomètre,  après avoir passé un tunnel,  le vent a d'un coup changé de direction, passant de petit vent dans le dos à de face à plus de 50 km/h.

Je passe les descentes à pédaler et les cotes avec difficulté, mais le paysage est juste splendide, du canyon de Mendoza qui a creusé son  passage avec la fonte des neiges années après années, les pics en face de moi insurmontables à plus de 6000 m me font me sentir tout petit.

C'est à 16 h que je prends la décision de faire demi-tour, car il serait impossible de planter la tente ici, le vent amplifiant sa force avec le dénivelé, que j’aurais perdu ma toile en la posant au sol, et je n'ai pas vu un seul abri où m'abriter. la température a dégringolé et les nuages devenus oppressants. à moins de 10 km de la frontière j'ai abandonné mais j'ai réussi à passer les 3000 m d’altitude.

Parti pour la descente, je frôle la vitesse de 80 km/h avec le vent dans le dos dans certaines parties, mais aussi les 5 km/h dans les montagnes russes. ça va  très très vite, mais passé le maudit tunnel, le vent a rechangé de direction. un calvaire pendant les 20 derniers kilomètres.

Finalement exténué, je rentre au camping au coucher du soleil avec plus de 2500 m de dénivelé positif.............





21 nov. 2014

Une ville fantôme



Le réseau de trains en Argentine est en voie de disparition, sur ma carte toutes les villes y sont reliées mais en réalité il ne reste que les rails. voila comment les villages disparaissent. 



Un jour je me suis promis de faire du vélo dans la cordillère des Andes...


EL RIO



Après 1h à essayer de trouver un emplacement de tente, j'ai été accueilli par ce gardien de plage privée, avec le gite est le couvert!  J'ai découvert un homme avec un grand cœur !







le passage vous coûtera seulement 1€50 pour avoir accès illimité à un endroit paradisiaque !
Mais vous devrez rencontrer ce clown qui a fait le tour du monde grâce à son métier.

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Tu trouvera du NUTELLA en Argentine!















En Argentine, l’importation est très faible pour produits qui se trouvent en Super marché!  90% sont ''INDUSTRIA ARGENTINA''
Pour les autres... il faut payer!  après 1000km en Argentine,  j'ai vu un pot de  NUTELLA! 3€ les 140g...
 Aux Etats-Unis, il existe le beurre de cacahuète, en Australie on déguste le Vegemite, en Europe nous nous délectons de Nutella, en Argentine, j´ai eu le droit au « Dulce de Leche ». C´est une sorte de crème de lait sucrée que l´on utilise pour faire des tartines. Personnellement, j´ai trouvé cela très bon.

les Polonais



Rencontrer PIOTR et HANNA des Polonais en Argentine, en parlent en anglais-espagniol c'est juste incroyable.  
c'est réellement les premi
ères personnes en voyage a velo etrangere que je rencontre ici en argentine!
Ils était sur le bord de la route a faire du stop, le déniveler leurs a fait peur...
Voici leurs site : http://wedrowkizesmakiem.com/

Finalement nous nous somment croisé 3 fois entre Uspallata et Mendoza

Les anges de la route








Il y a parfois comme ca des moment ou quant le moral est a la baisse, la route t'offre une rencontre, la pancarte installer derrière le vélo aide a la discussion! des perssonne demande une photo d'autres t'offre une discussion, et des anges d'offres hospitalité comme il y a quelque jours ou apres avoir roulé 2 heurs de nuit a la recherche désespéré d'un endroit ou planté le tente une âme charitable ma offert le gite et le couvert pendant 2 jours.

 Ou bien comme hier une voiture du chili c'est arrêter au loin devant moi pour m’offrir un verre de coca, deux parts de gâteau, et une bouteille de jus d'orange!
Que dire...





18 nov. 2014

Le bout de la carratera 7



Je vous présente deux grosses Dames de la Cordillère des Andes ! Deux pics à plus de 6000 m. Mesdames, je vous respecte !

Je vous passerai en douceur sur votre flanc!

17 nov. 2014

Les journées se suivent mais ne se ressemblent pas


Santiago et Marco


Je vous présente Santiago et Marco, 2 voyageurs Argentins qui, partis de Cordoba, voyagent en direction de Santiago du Chili! Leurs sacoches sont des bidons coupés en deux et fixés avec des rilsans. Leurs vitesses ne passaient plus avant mon intervention ; ils mangent, en tout et pour tout, des oignons et de la salade! Ils pédalent pieds nus pour une meilleure connexion à la terre!
On a dormi ensemble a 5 m de la route en attendant un camion qui devait passer à 21h et qui n'est jamais arrivé !

Suerte les mec!



16 nov. 2014

les ninios



Sur la route de Villa mercedes :  par 37 degrés, comment ne pas résisté a une petite baignade en bas d'une chute d'eau avec les chicos du village!

13 nov. 2014

Le Backpacker

- S’éloigner de sa zone de confort pour mieux y revenir : Une nouvelle quête identitaire ?

Si l’on en revient à l’étude sémantique et aux origines du mot backpack, il est clair que cette activité présente des caractéristiques qui se distinguent du tourisme ordinaire de masse :

Le sac à dos contre le combiné valise(s)/attaché(s)-case.
Les « hostels » et les plans « couch surfing » contre les hôtels.
Les paysages et les populations contre le cliché de la plage paradisiaque et du soleil.
Mais si tenté que le backpacker ne soit pas ce vacancier en quête de farniente classique et de confort, que cherche t-il dans ce cas? Ne souhaite t-il pas justement prendre le contrepied total de cette quête hédoniste occidental classique? Il est difficile de dresser un portrait unique du backpacker tant les expériences et attentes du backpacker du 21ème siècle sont diverses et variées. Pourtant, on peut au moins leur trouver un point commun: A travers ce voyage, c’est un peu de lui-même qu’il est venu découvrir. En somme, il recherche une expérience diamétralement opposée à ce qui constitue son quotidien : il rejette le confort de son lit douillet, il oublie la douceur de ses chocapics matinaux et embrasse un mode de vie fait de promiscuité (couch surfing, hostels) et de rencontre. Il fuit sa zone de confort le temps d’un voyage. Il fuit pour savourer l’expérience inédite de vivre sans être perpétuellement connecté. Quête au demeurant louable et désintéressée, le backpacker se décentre de l’Avoir pour mieux se recentrer sur l’Être.  L’authenticité, voilà le grand dessein du backpack du 21ème siècle. L’authenticité de relations humaines dans le cadre d’une expérience unique qui n’a de but que l’étonnement et l’émerveillement.


Un Backpacker à géométrie variable

a) L’éco backpacker

L’éco backpack est l’attitude la plus cohérente au regard de l’esprit originel du backpack développé par la génération Beatnik. Sa philosophie est à mi chemin entre l’économie et l’écologie du voyage. Pour brosser un portrait bien stéréotypé, l’éco backpacker (fille ou garçon) a les cheveux longs et pas très propres il faut bien l’avouer. Il justifie son hygiène approximative par des arguments imparables: « Si tout le monde faisait pareil, on économiserait 60% de la consommation mondiale d’eau, soit environ la consommation de l’ensemble de la population américaine ». Il sait bien évidemment jouer de la guitare mais également de la flute de paon. Il aime à raconter qu’il a appris à maitriser cet instrument lors d’un voyage au Pérou qu’il effectua en tant que bénévole pour une association locale de lutte pour la protection de l’environnement.  Il connait des trucs que personne d’autre que lui connaît, du style l’empreinte carbone d’une chasse d’eau ou le nombre actuel d’espèces de pingouins bengalais en voie de disparition. Il préfère bien évidemment chier dans la nature, c’est d’ailleurs – avec l’argent – une des raisons pour lesquelles il privilégie le camping sauvage aux hôtels. Il finance ses séjours backpack en faisant des travaux saisonniers du genre vendange ou récolte de pomme de terre. Il peut aussi bosser temporairement dans des hôstels pour être nourri et logé à l’œil. Vous savez, c’est ce jeune barbu à dreadlocks et au style vestimentaire décousu qui vous accueille à votre arrivée dans les auberges un peu bancales. Et lorsqu’en vous présentant, vous lui demandez d’où il vient, celui-ci vous gratifie d’un pamphlet contre les frontières et le patriotisme en se revendiquant citoyen du monde. Toujours sur la route, ce héros du quotidien a bien souvent perdu le sens de son voyage car il ne sait pas où revenir. Le voyage comme quotidien peut-il continuer d’émouvoir ? Rien n’est moins certain…

b) Le backpacker éternel et solitaire

Pur produit de cette génération Y en quête de spiritualité et de sens, le Backpacker solitaire s’est pris de passion pour l’aventure grâce au film « Into the Wild » (pas le porno, l’autre… !). En dépit de sa cruelle ironie résumée par sa morale de fin « happiness only real when shared », ce film a réveillé l’Indiana Jones qui sommeillait en lui. Il s’est dit que s’il devait crever un jour, autant que cela arrive en mangeant des baies empoisonnées par moins 15 degrés en Alaska ou en Patagonie plutôt que de faire un mauvais infarctus lié au stress de son travail. Il voyage léger, son guide du routard à la main, la tête dans les étoiles, allant d’émerveillement en émerveillement. En fait son excitation ne dure que deux jours. Au bout de 48 heures, il commence à s’emmerder sévère tout seul. D’autant plus s’il a commis l’erreur de faire périple vers la Mongolie intérieure*. Il cherche donc à taper l’amitié dans tous les hostels où il se rend afin d’y dégoter quelques partenaires de backpack. Si au départ, il se sent fier de son choix de partir seul, il a toutes les peines du monde à se justifier dès qu’on lui pose la question fatidique : « Mais tu voyages seul ? ». Il tente donc un début d’explication confus « non mais, j’avais vraiment envie de me retrouver moi même, une sorte d’introspection… ». Malheureusement il voit bien que son interlocuteur continue de le toiser avec un regard « tu n’as donc pas d’amis » soupçonneux. Le backpacker solitaire s’enfonce en lâchant avec un rire peu naturel « mes amis voulaient m’accompagner, c’est moi qui n’ai pas voulu ». Après quelques semaines passées seules avec lui même, il revient chez lui et chante à qui veut l’entendre que ce fut l’expérience la plus enrichissante de toute sa jeune vie. Et aussi la plus chiante, mais ça il le garde pour lui.

* nouvelle destination à la mode pour les backpackers.

c) Le néo backpacker :

 « La bohème ça voulait dire on est heureux » nous dit l’immense Charles Aznavour. La bohème étant redevenue un peu hype, un nouveau style de backpacker a émergé : le backpacker aisé. C’est le backpacker qui décide d’aller backpacker en Amérique du Sud ou en Asie du Sud Est pour le côté fun, hype et aventurier de l’expérience, mais qui n’a pas omis d’emporter son Iphone 5 (+ chargeur) et son réflex à 800 euros dans son sac à dos. Il justifie son envie de prendre le large pour se déconnecter de ses désirs, mais hésite à envisager les hostels « cheap » de son « lonely planet ». Il tape restau sur restau en disant à ses potes à quel point la bouffe n’est pas chère par rapport à la France. Il continue bien entendu de twitter à tue-tête et de poster quelques clichés de fraicheurs sur sa timeline Facebook (en anglais généralement ou alors dans la langue du pays, genre utiliser le portugais/brésilien pour poster une photo du Corcovado, c’est très frais !). D’ailleurs, il lui arrive de littéralement pèter un plomb lorsqu’il découvre que son auberge de jeunesse située sur les plateaux andins de la Bolivie n’est pas équipée de la technologie wifi. A la recherche du like et du buzz facile, son voyage n’est qu’un pastiche de Backpack. Ce dernier pense d’abord à la belle photo qu’il va instagrammer plutôt qu’à remercier Dame Nature de l’avoir mis au monde et de lui avoir permis de jouir de telles merveilles.

d) Le Backpacker Artiste qui veut serrer

Ce Backpacker un peu mesquin. Il est soit un photographe de l’ombre soit un écrivain en carton, mais il est persuadé que son talent saura faire de lui quelqu’un de célèbre, à condition de trouver sa muse. Il s’en va donc à la recherche de ce nouveau monde ou de cette Pocahontas qui lui offriront son grand prix de l’académie des beaux arts et son Goncourt. En fait, si son intention de départ est louable artistiquement parlant, elle constitue aussi et surtout un levier pour lever des gonzesses. Il est généralement très habile socialement. Il aime sortir son petit cahier (moleskine, of course !) à la vue de tout le monde pour y coucher sa prose pleine de promesse : « Aujourd’hui, j’ai fait caca trois fois. Vive la Turista ». Lorsque s’approche une jeune backpackeuse intrépide pour lui demander ce qu’il écrit, il referme vigoureusement son œuvre en déclarant avec classe « j’écris mais ce n’est pas encore assez bon » tout en jetant négligemment son foulard de poète sur ses épaules. Il fait alors mine de sombrer dans l’alcool avec cette jeune femme, à la manière de cet artiste trop exigeant envers lui même qui se soulerait pour mieux tendre vers un idéal de perfection qui le fuit. Il n’est pas rare que le backpacker Artiste revienne chez lui avec à peine une demi page écrite et des photos qu’un enfant de 5 ans aurait pu prendre avec le même appareil.

NDLR : Ce profil ne concerne que les hommes. Il n’est pas indissociable du backpacker séducteur (petit e).

e) Le Backpacker nighteur et séducteur

Le ou la Backpacker nighteur et séducteur est un fin stratège. Ce type de backpacker ne backpack que dans les lieux où ça nighte et où l’on trouve des bonnes meufs et/ou des beaux mecs.  Voyager pour séduire hors des frontières de son pays et accrocher quelques nouveaux drapeaux au dessus de son lit. Ô Le beau projet ! Nul besoin de le répéter : le Backpacker séducteur est un fervent supporter des aventures Interrails, Festivals de musique et autres beuveries où la choppe est facile et la chope (de bière) est cheap. D’ailleurs si l’on dressait une cartographie du backpackeur et de ses différentes formes, on constaterait que l’Europe de l’Est fourmille de Backpacker séducteur, à contrario du Pérou et de la Bolivie par exemple. Une analyse poussée expliquerait aisément que le sex appeal des populations andines locales est inférieur à celui des filles de l’est.

Conclusion :

Pourquoi écrire des lignes et d

es lignes pour conclure lorsqu’une ou deux phrases peuvent faire l’affaire ? On s’étonne beaucoup trop de ce qu’on voit rarement et pas assez de ce que l’on voit tous les jours. Et si le backpacker partait pour revenir et à nouveau s’étonner de sa routine ?



source : http://lesociologue.com/le-backpackeur/

11 nov. 2014

VULTA DEL MUNDO

Je part pour la Carratera 7(JUNIN - MENDOZA)

Plus de 900km de ligne droite et de camions

donc pour casser un peut le rythme, et pour distraire les camions je me fait remarquer avec ma plaque d’immatriculation ! Mais c'est aussi pour qu'ils prennent conscience de importance de me doublé avec prudence.

les sacoches sont plein de bouffe!

GGGGOOOOooooo!

10 nov. 2014

Premier pas en Argentine

Mes premier pas en argentine sont humide, j'ai apris que jusqte avant mon arriver, il a plu pendant pres de 3 jours en fesent 3 morts et ca a inondé absolument tout les champs et les camping dans cette region aussi plate que les pays bas! 

ma première nuits je la passe a coté d'une station de service en bord de route avec l'accord du pompiste! 

Le ciel est d'un bleu incroyable et le soleil ce couche a la vitesse de la lumière d''un interrupteur.





Visite de Casablanca











Les subtilité du Maroc