Apres quelques kilomètres à chercher un coins pour planter la tente et bien dormir, je roulais sur la route de Mohammedia quand tout à coup à ma droite, je vois tout un labyrinthe de routes d'un quartier résidentiel en construction, où les villas n'avaient pas été encore construites mais se dressaient des buissons et de grands arbres.
LA PLANQUE PARFAITE.
Bien sur avant d’établir le campement, il y a une phase d’analyse du terrain : pas une voiture dans les rues, bien tranquilles (trop même), pas de gosses qui viennent de nul part, la route est loin de moi et les voitures ne peuvent pas me voir.
Je m'installe, derrière des arbres, prend ma douche, mange, et me couche quand la nuit était bien tombée.
J'étais content, le bivouac parfait.
-22h je me réveille en sursaut à la vue de lampes et de cris en direction de ma tente.
Voleur! dégage! on t'a, enfoiré!!!
Quand des bâtons ont commencé à taper ma tente j'ai commencé à gueuler : oui c'est bon j'arrive laissez-moi sortir!!
Il leur a fallu une heure à ces agents de sécurité pour qu'ils comprennent que j'étais un simple voyageur à vélo et pas un des voleurs qui sévissent dans le quartier depuis 1 semaine à couper les lampadaires la nuit en aluminium pour revendre le précieux métal!
1 semaine qu'ils étaient aux aguets la nuit pour les prendre en flagrant délit.
Aucune négociation possible je doit remballer le matos de nuit et partir (j'ai pris tout mon temps, vengeance...), pour soi-disant ma sécurité ''mais moi j'était en bien meilleure sécurité avant que vous n’arriviez et vous inquiétez pas avec le raffut que vous avez fait, les voleurs sont pas prêts de venir ce soir''
Le chef de la bande qui au début de la discussion était intransigeant, m’a pris par pitié, et m’a proposé de dormir à coté d'un poste de sécurité.
Le soir même au moment ou je ré-installais la tente j'ai eu la visite d'un mec en pyjama qui est descendu d'une grosse voiture pour me faire ses excuses, et reparti.
Le lendemain matin au réveil, un garde est même venu me donner une bouteille d'eau.
